Urania Genève Sport – CS Romontois I 1-1 (0-1)
Composition du CSR : Repond, Lewandrowski, Pinto Brito, Mason (53e, M. Schmutz), Varela Pereira, Rodrigues Marques, S. Rossier (80e, Suard), Pedrosa Pinto (65e, Mendes Cabral), De Oliveira Borges, Gagigo (65e, Gomes de Brito), Deschenaux.
Notes : Genève, Stade de Frontenex, une centaine de spectateurs, Romont sans Mehmetaj, Zenuni, Beaud, Almeida (tous blessés), ni Correia Salas et G. Schmutz (vacances), ni Progin (malade) et Godinho Vilar (avec la deuxième équipe). Arbitre : M. V. M. Ferreira Tavares, de Bière qui avertit Ziouani (13e, jeu dur), Cotting (26e, antijeu), Varela Pereira (39e, jeu dur) et De Oliveira Borges (88e, antijeu).
Buts : Gagigo (28e, 0-1), Papa (47e, 1-1).
Coups de coin : 0-9
Frustration, deuxième dose…
Etait-il pertinent d’utiliser le mot «frustration» pour la deuxième semaine consécutive dans le titre d’un compte-rendu de match ? Avouons-le, nous avons longuement hésité, mais il a bien fallu se rendre à l’évidence tant le déroulement du match que les «vert et blanc» ont disputé ce dernier samedi au Stade de Frontenex paraissait nous l’imposer, sans discussion possible.
S’il nous sied de préciser d’emblée que la pelouse était dans un état lamentable (champignons ?) et a été à l’origine de nombre d’imprécisions et glissades intempestives, il y a lieu d’ajouter de suite que la première garniture du CSR n’a pas été gênée outre mesure en première mi-temps, période qu’elle a dominée de la tête et des épaules et le maigre avantage acquis (28e, 0-1, sur une tête au second poteau de Sherif Gagigo à la réception d’un coup franc subtil de Bryan Rodrigues Marques) laissera finalement bien des regrets tant il ne correspondait pas à la physionomie d’un match à sens unique face à des adversaires inexistants qui aurait pu prendre une direction bien différente si Arthur Deschenaux n’avait pas ajusté la transversale dès la 2ème minute de jeu et si, plus tard dans la partie, deux buts romontois n’avaient pas été annulés, l’un parce que le ballon avait franchi la ligne de fond avant la frappe décisive et l’autre pour hors jeu.
A contrario, la deuxième mi-temps nous offrit un changement de décor brutal et totalement inattendu et la seule concrétisation adverse, tombée très tôt après le thé (Papa, 47e, 1-1) jeta un immense coup de froid parmi les supporters romontois tant elle aurait semblé impossible avant la pause. Mais la réalité était là et les «vert et blanc» devaient bien accepter le fait que dominer, même outrageusement, n’est pas gagner. En fait, comme une semaine plus tôt au Glaney, l’adversaire genevois a nettement élevé son niveau de jeu en deuxième période alors que les nombreuses tentatives romontoises restèrent vaines.
A la fin de la partie, les mines déconfites des joueurs du Glaney en disaient bien plus que toutes les théories stériles sur l’immense déception d’être passés à côté des 3 points qui leur tendaient les bras, mais on leur rappellera quand même qu’UGS fut bien près d’empocher l’ensemble de l’enjeu sur un rush à 4 contre 1 en direction de la cage romontoise (77e) et lors de l’ultime tentative genevoise dans les arrêts de jeu détournée miraculeusement sur la ligne par un Jonatan Lewandrowski salvateur (93e). Vous voyez bien que le mot «frustration» s’imposait, n’est-ce pas ? On en trouvera d’autres, plus souriants, pour les matches à venir, on prend le pari ?
Article rédigé par M. Philippe Jordan